Rio Dulce et Livingston : facette cachée du Guatemala
Le Rio Dulce : le dernier paradis naturel des Caraïbes
Du plus grand lac du pays (590 km2) Izabal, naît le Rio Dulce.
Ce fleuve mesure 42 km de long. Sa première partie peut atteindre 8 km de large (appelée el Golfete).
Plus loin, le fleuve devient plus étroit et finit par entrer dans un canyon
aux parois abruptes (jusqu’à 80 m de haut) et couvertes d’une végétation tropicale abondante.
Deux plaques terrestres forment ce canyon.
vous goûterez au calme extrême et à la nature luxuriante de cette région.
Les aigrettes, les cormorans et les pélicans vous accompagneront lors de cette exceptionnelle excursion en bateau.
Le Rio Dulce se jette dans la mer des Caraïbes. Le Rio Dulce et ses berges forment un parc national.
A l’embouchure du Rio Dulce, se trouve le pittoresque village de Livingston, accessible uniquement par
voie fluviale. Une majorité de noirs descendants d'esclaves africains y habite.
Ce sont les Garifunas. L'ambiance et l'atmosphère dans cette région sont assurément plus
antillaises qu'indigènes. Livingston fut fondée en 1802 (il s’appelait, à l’époque, Labuga).
Jusqu’au début du XXe siècle, il était l’unique port guatémaltèque sur l’Atlantique.
De nombreux étrangers arrivèrent (Allemands, Américains,...). Le village prospéra.
Mais la création de Puerto Barrios (ville portuaire sur l’Atlantique) et la construction du chemin
de fer entre Barrios et la capitale, furent fatales pour Livingston. La toute puissante
United Fruit Company utilisa les quais de Barrios pour le transport maritime des bananes.
Aujourd’hui, le village compte environ 15.000 habitants et vit paisiblement.