Site maya de Tikal: archéologie, faune, flore et culture
La plus belle des cités maya du "Mundo Maya"
TIKAL : Tikal se trouve dans un parc national (créé en 1955) couvrant 576 km²,
à une altitude variant de 200 à 250 m.
En 1979, l’UNESCO le déclare “patrimoine mondial ”. Le parc de Tikal se trouve dans une autre
réserve naturelle appelée la réserve de la Biosphère Maya qui a une superficie de 18.450 km².
Les premières évidences d’occupation du site remontent à environ 600 avant JC (céramiques, construction,...).
Avant cette époque, des hommes habitaient déjà la région mais ne construisaient pas encore en solide.
Durant l’époque classique Tikal n’était pas seulement une ville ou un centre de cérémonies
mais une ville-état habitée par 50 à 90 mille personnes (chiffres difficilement vérifiables).
Elle était la ville la plus peuplée de Méso-Amérique avec Teotihuacán, au Mexique, avec laquelle elle
entretenait des relations diverses.
En 1881, l’explorateur anglais Maudslay fut le premier homme des “temps modernes” à explorer et
à étudier scientifiquement Tikal. Suivirent d’autres chercheurs et archéologues : Morley, Maler, Tozzer.
L’université de Pennsylvanie entreprit un projet ambitieux de restauration et reconstruction de 1956 à 1969.
On explora et restaura partiellement 16 km². On recensa environ 3.000 structures (pyramides, temples,
plates-formes, jeux, résidences, places, terrasses, cavités souterraines (chultún), structures pour bains de
vapeur (tamascal),...). Seul 20 % du site fut restauré (15 % par l’Université de Pennsylvanie entre 1956 et
1969, 5 % par l’Université San Carlos de Guatemala entre 1972 et 1984).
99 % des structures, que nous pouvons apprécier, datent de la fin du classique (de 500 à 869 après JC).
Les constructions des époques antérieures furent détruites ou, plus fréquemment, recouvertes par des bâtiments
plus récents. Il y a donc plus de mille ans de construction à Tikal (les premières traces de constructions
remontent à environ 900 av. JC).
La date ’869’ est l’année de la dernière stèle sculptée (stèle n°11 située sur la Plaza Mayor).
La date ’292’ (stèle n°29 au musée) est celle de la plus ancienne retrouvée sur le site
et dans toute la Méso-Amérique. Un autel (pierre ronde) accompagnait toujours une stèle.
Si celle-ci était sculptée, son autel correspondant l’était également.
Que représentaient les sculptures? Selon les théories, elles représentaient un personnage religieux (appelé aussi gouverneur
ou roi).
On suppose que, lorsque le personnage sculpté mourait ou perdait son pouvoir, tous les monuments édifiés en
son honneur (stèles comprises) étaient sacrifiés, c’est-à-dire détruits ou endommagés.
L’exploration du site de Tikal, durant votre voyage, sera captivante et enrichissante non seulement,
pour sa partie archéologique, mais aussi pour son extraordinaire flore et faune que nous découvrirons.
A Tikal on a recensé 300 oiseaux différents, 350 sortes de bois, 100 animaux sylvestres.
Lorsque vous arriverez sur la Plaza Mayor, admirez l’ensemble majestueux des constructions.
Fermez les yeux et imaginez un voyage mille ans en arrière, aux jours où, rassemblés sur le lieu où vous vous trouvez, des milliers de Mayas assistaient à une cérémonie religieuse dirigée par des prêtres perchés au sommet du temple du Grand Jaguar. Ces scènes s’empareront de votre âme en offrant à vos sens une nouvelle dimension.